Printemps 1993. L’ouverture du Festival de Clowns du Prato est proche et Gilles Defacque grand ordonnateur, décide de mener les choses tambour battant et trompettes à l’avenant. Il fait appel à quelques rescapés de l’antique Fanfare Pétérinck qui recrutent du personnel puis composent et arrangent (le mot est faible) quelques oeuvrettes dignes des menus plaisirs du grand roi Louis, version burlesque. A l’Idéal Ciné ou se déploient les fastes du « Grand gala annuel des pitres », trilles et appogiatures fusent. Le public entre en pâmoison. Au bar, la bière coule à flots. Le Grand Mamamouchi de la rue des Bouffons exulte. La Fanfare est née. Pendant plus d’une année elle sera la bande sonore vivante des superproductions du Théâtre international de quartier.