À G. Finez
Ces vieux Prussiens gros comm’ des tonnes,
Ces nez à poils, ces tard-vénus,
Fiers comme el bédeau qui bédonne,
D’être à la guerre ils n’ sé sint’nt pus.
Au r’tour d’exercice ils intonnent
L’air qué Guillaum’ lieu z’a pondu,
Et plant’nt des fleurs et des couronnes
A leu fusil, ces « m’as-tu-vu ».
Ils annonc’nt leus succès baroques.
A nos églis’s ils sonn’nt les cloques ;
Pour el fauss’ gloriole i sont forts.
Sonnez les cloqu’s, idiots pépères,
Et portez vos fleurs aux cim’tières
Pou ceux qui d’ vos foli’s sont morts.