L’ ducasse
Biau jour dé l’ ducasse,
Té fais rir’ tertous…
T’ rinds les gins bénasses,
Quand t’es parmi nous !
Au diabl’ les escoupes,
Les lim’s, les martiaux !
In n’ compt point ses doupes
Pou rir’ eun’ bonne fos.
Biau jour dé l’ ducasse,
Té fais rir’ tertous…
T’ rinds les gins bénasses,
Quand t’es parmi nous !
Au diabl’ les escoupes,
Les lim’s, les martiaux !
In n’ compt point ses doupes
Pou rir’ eun’ bonne fos.
Min p’tit s’rin, interprété par Jacques Bonnaffé à l’occasion de l’hommage rendu par ses amis à Marco Slinckaert qui interprétait cette chanson avec les Capenoules. Nous nous étions réunis le 6 mars 2010 au pied de l’Anneau de Mœbius, sa sculpture de la Place de la Solidarité dans le quartier de Wazemmes à Lille.
Une parodie-poésie sur fond de mur en briques des cités… minières. Un clip un peu noir… charbon.
Écrite par Alexandre Desrousseaux (1820-1892), employé aux contributions à la mairie de Lille, l’ Canchon dormoire paraît en 1853. C’est sous le nom du P’tit quinquin qu’elle connaît le succès.